?
Pourquoi pas organiser un autre chantier jeune?
Pour cela, les projets de rénovation ne manquent pas, mais il nous manque des jeunes!
Si vous êtes intéressés pour adhérer à l'association et pour peut-être co-construire un futur chantier jeune, n'hésitez pas à nous contacter.
Compte rendu du chantier jeunes 2011
1/ Présentation du projet
Quand : Du 8 au 29 juillet 2011, durant 3 semaines (dont 2 semaines pour Delphine, David et Célia)
Où : Foundiougne, région de Fatik, Sénégal
Quoi :
- Rénovation de 3 salles de classe le matin.
- Initiation informatique l’après midi.
- Prévention contre le paludisme prévue au départ.
Pourquoi :
Objectifs du projet corrigés (explications données ci-dessous):
- Améliorer les conditions d’éducation des écoliers de Foundiougne.
- Impliquer des jeunes foundiougnois dans la rénovation patrimoniale de la ville.
- A l’issue des initiations à l’informatique, les jeunes (les personnes sélectionnées) seront autonomes à la pratique des logiciels Word, Excel et Power Point.
- Sensibiliser la population sur le paludisme en partenariat avec l'association «les Amis de la Nature ».
- Développer nos capacités d'adaptation par la découverte de la culture et du mode de vie sénégalais.
- Evaluer à court et long terme les résultats des actions entreprises.
- Inscrire cette activité dans une démarche de pérennisation de l'action.
Comment :
Avant de partir, nous avons effectué beaucoup d’actions pour récolter de l’argent : concerts, tombola, vide greniers, marché de noël…
Et nous avons monté des dossiers de subventions.
Point sur le budget :
Au final, le budget prévisionnel était de 18 623 €.
On a été subventionné par :
- Le conseil régional 1000€
- Le ministère des affaires étrangères 7000€
- La commune de Foundiougne les repas sur le chantier et sortie Kaolack et charrette.
- L’association Batik 4500€ (du chantier précédent)
Le budget réel du projet a était de 12000 € environ
Avec qui :
- 8 participants français et 10 participants sénégalais dont plusieurs qui ont également fait parti du chantier en 2007 et qui ont participé au chantier Hum’Aquitaine.
- Batik Foundiougne représenté par Amadou Bâ (gestion des factures), Abdoulaye Diop et Baye Cissé (participation au chantier).
- Les parents d’élèves qui ont confectionné les repas de manière bénévole
- Les carreleurs qui ont fait les carrelages avant notre arrivée
- Le menuisier qui nous a aidés tout au long du chantier (tables bancs, armoires, tableaux)
2/ Le chantier
Organisation :
Dès le début des travaux 3 équipes ont été constituées. Nous avons équilibré le partage entre français et sénégalais et avons essayé de mettre dans chaque groupe des personnes ressources connaissant un peu le métier telles que : LY Dembis et FALL Ousmane qui s’y connaissent en peinture.
Equipe 1 | Equipe 2 | Equipe 3 |
Rénovation intérieure de la classe CP2A et CP2B | Rénovation intérieure de la classe CIA et CP2B | Rénovation des tables-bancs |
DAUNIS Célia CHANTELOUBE Delphine GOMEZ Marie-Claire SECK Assane LY Dembis | ELINEAU Audrey NDIAYE Babacar FALL Ousmane CAMARA Sokhna Mama Moussa SARR | DUBOS Adeline BERDOY Clémence DIENE Marie-Thérèse NGOM Sokhna Mbadé |
La gestion du matériel :
Nous avons dû gérer les commandes de matériel durant toute la durée du séjour, récupérer les commandes et les transporter jusqu’au chantier.
Déroulement du chantier :
Temps consacré au chantier durant les 3 semaines : 52h30 min par personne.
Repas sur le chantier : Repas toujours super bons, faits par les parents d’élèves.
Les difficultés rencontrées :
- Problèmes de commande : mauvais arrivage, mauvais timing…a rendu parfois difficile la poursuite du chantier dans le temps imparti. (la peinture verte pour les fers des tables-bancs, les vis pour le montage des tables-bancs, les serrures pour les armoires, les papiers de verre pour le ponçage…).
- Nous avons donc dû adapter les travaux sur le chantier en fonction des matériels disponibles ou nous avons dû aller acheter le matériel dans d’autres quincailleries ou même une fois au marché hebdomadaire.
- Difficulté et lassitude de négocier, tous les jours ou deux jours, la charrette pour se rendre au chantier.
- Au vu du premier jour de travail, nous avons diminué les temps de travaux sur le chantier. Nous avons donc décidé de ne travailler sur le chantier que le matin.
- Difficulté de tenir le rythme entre le chantier qui finissait à 13h30-14h, et les cours informatiques qui reprenaient à 14h30.
Le bilan du chantier :
Nous avons fait le bilan du chantier en présence de tous les jeunes du chantier, de Monsieur le Maire de Foundiougne, des deux membres superviseurs de Batik, du Président de l’association Batik Foundiougne et de deux professeurs de l’école.
Nous avons fait visiter les trois classes rénovées ainsi qu’une classe non rénovée afin de constater la quantité de travail effectué. Monsieur le Maire ainsi que les deux professeurs nous ont remerciés.
Nos objectifs ont été atteints. L’électricité sera faite plus tard, par des artisans locaux.
Les murs extérieurs ainsi que les 4 dernières classes seront faits lors du chantier Hum’Aquitaine en 2011.
De plus, nous avons apporté sur le chantier le carnet de bord lors du dernier jour. Certains sénégalais ont écrit des petits mots, en exprimant leur joie d’avoir participé à ce chantier. Au point qu’ils envisagent de participer au prochain chantier organisé par Hum’Aquitaine.
Au cours du chantier, plusieurs élèves et professeurs de cette école sont venus voir l’avancement des travaux et nous ont remerciés du travail que l’on faisait pour eux. Une petite fille nous a dit : « Merci pour le carrelage ».
3/ L’initiation informatique
Organisation :
Les « élèves » ont été au nombre de 10, pendant toute la durée de l’initiation. Ils ont été choisis par les membres de Batik Foundiougne en fonction de leur place stratégique dans la société : professeurs, adjoint au maire, secrétaire du maire, directeur d’école… Le but étant que ces 10 personnes initient eux-mêmes d’autres personnes afin de partager les connaissances acquises.
Pour optimiser l’initiation, nous avons formé des groupes par niveau de compétence, en fonction desquels, nous avons adapté les logiciels qui vont être utilisés pour l’initiation (Word et/ou Excel). Quatre personnes ne s’étaient jamais servies d’un ordinateur, les autres en ont pour la majorité sur leur lieu de travail.
Objectifs du projet et objectifs personnalisés :
Temps consacré au chantier durant les 3 semaines : 18h par personne.
Difficultés rencontrées :
- Soucis entre les logiciels Word 2007 présents sur les ordinateurs de l’école St Kisito et les cours qui étaient prêts pour la version 2003. Finalement nous nous sommes adaptés à la version présente du logiciel. Mais en majorité les ordinateurs de Foundiougne et de leur lieu de travail sont équipés de la version 2003. C'est pour cela que nous leur avons distribué des fiches pratiques récapitulatives sur chaque logiciel utilisé, achetées en France avant le départ.
- Beaucoup de coupures d’électricité, donc on a dû décaler des séances. Mais nous avons fait les temps prévus.
Le bilan de l’initiation informatique :
La dernière heure a été consacrée à un bilan oral de l’ensemble de cette initiation.
Les objectifs ont-ils été atteints ? Pour les « élèves » ? Pour les « professeurs » ? Le bilan a été très positif, tous ont apprécié l’organisation et le contenu des cours. Ils se disent formés pour utiliser ces logiciels dans leur travail et initier à leur tour d’autres personnes.
4/ Autres
Prévention paludisme
Non réalisé car l’action s’est déroulée après notre départ, avec la brigade d’hygiène de la ville.
Difficultés rencontrées dans la vie quotidienne
- La chaleur et la fatigue
- Petits soucis de santé : entorse, « turista », piqûres de moustiques…
- Nous avions prévu faire deux nuits dans des familles sénégalaises, mais nous avons finalement, pour différentes raisons personnelles, préféré partager un repas du soir dans des familles sénégalaises.
Le culturel
Les rencontres : Des liens d’amitié se sont créés entre les différents membres de chaque groupe de chantier.
Le logement : Nous avons logé au Baobab sur Terre.
Les visites:
- Le marché de Kaolack où l'on a acheté des tissus et le marché artisanal où l’on a acheté des souvenirs.
- Une journée à Joal-Fadiouth avec toutes les personnes du chantier, français et sénégalais.
- Journée très enrichissante. Certains Sénégalais n’étaient jamais allés à Joal. Renforcements des liens entre les français et sénégalais. Découverte des autres, autrement.
- Une sortie charrette avec découverte des villages voisins (et de la brousse)
- Une très longue journée à Touba de 7h à 22h30.
- Une après-midi pirogue avec les sénégalais, très sympa.
5/ Les suites du projet
Nous avons créé des petits albums photos souvenirs pour tous les participants au chantier. Alain les a amenés lors de son dernier séjour.
Le chantier Hum’Aquitaine a eu lieu du 15 septembre au 15 octobre 2011.
Nous avons déjà participé, Samedi 15 Octobre, à la journée Jeunesse Solidarité Internationale avec l’association Cool’eurs du monde, où nous avons présenté notre projet.
L’idée du prochain chantier jeune est née d’un mot inscrit par une sénégalaise sur le carnet de bord. Nous aimerions faire le prochain chantier jeune en France, en faisant venir un groupe de Sénégalais.
Le 5 Mai 2012 nous présenterons plus succinctement le projet, lors de la soirée « à la rencontre de l’autre » organisée par l'association Batik Martignas.
Le dossier retour de JSI a été envoyé dans les temps pour justifier l'aide financière obtenue pour ce chantier. A savoir que le Fonjep est venu voir le chantier sur place, a été accueilli par Abdoulaye Lindor Diop et Clémence.
Nous aurions aimé faire des expositions photos dans des écoles ou dans des centres socio-culturels, avec des séances de présentation rapide du projet et des questions/réponses. Mais chaque jeune a repris le cours de sa vie de travail ou d'étude et ceci n'a pu se réaliser.
Nous avons réalisé des brochures de retour d’action et nous les avons envoyées à toutes les entreprises sollicitées.
Remerciements du Directeur de l'école n°2 de Foundiougne
Chantier Jeunes 2007
1/ Le constat
Pour l'éducation des enfants et des jeunes, la commune de FOUNDIOUGNE, dans la région du Siné-Saloum, dispose d'écoles des tout-petits, d'écoles primaires, d'un collège public et d'un lycée. Le collège qui reçoit plus de 650 élèves est composé de neuf classes (de 50 élèves par classe en moyenne), d'un bâtiment administratif et d'un bâtiment pour les professeurs. Ce collège "DIENE COUMBA N'DIAYE" a été construit en 1969, les classes sont vétustes, trois ne sont pas électrifiées et pour l'une d'entre elles, les structures métalliques sont prêtes à s'effondrer. Les sols sont constitués d'une chape de ciment dégradée, les murs intérieurs sont à refaire ainsi que les fenêtres métalliques. Les matériels de classe (bureaux, tables, bancs, tableaux, absence de matériels de rangement) sont à rénover. Il est également nécessaire de rénover les latrines qui sont hors d'usage aussi bien pour les filles que pour les garçons. Les plaques de toits sont à réparer.
2/ La recherche de financement et la préparation
Le "combat" pour monter le chantier international "Rénove ta Solidarité" a duré près de deux ans. Six mois avant le départ, une équipe de 18 jeunes de Martignas et de Blanquefort ainsi que 6 encadrants ont lancé les démarches de recherche de financement avec l'aide de l'association "Cool'eurs du Monde". Sollicitation des partenaires privés et publics, vente aux enchères de maillots de sportifs, marchés africains, tombola... Un week-end de préparation a même été organisé avant le départ pour que le groupe apprenne a vivre ensemble.
3/ Les objectifs
- Rénover le collège de Foundiougne
- Sensibiliser les jeunes de Foundiougne et Martignas à un environnement professionnel et aux métiers du bâtiment
- Permettre une application concrète de terrain aux jeunes en formation au lycée de Blanquefort
- Développer des échanger culturels entre les deux villes
- Inscrire cette activité dans une démarche de pérennisation de l'action.
4/ Les acteurs
- L'association BASE, représentée par son président Jean-Yves Gazard-Maurel
- L'association BATIK Foundiougne, représentée par son président Amadou Ba
- L'association BATIK Martignas, représentée par son président Alain Palu.
- La municipalité de Foundiougne représentée par Monsieur le Maire Abdoulaye Thiam.
- La municipalité de Martignas sur Jalle représentée par un élu Michel Bastida.
5/ Organisation des travaux
Equipes :
- 8 jeunes volontaires du lycée des métiers de Blanquefort en classs de BEP et BAC Pro de différentes formations du bâtiment : CARDIN Mickaël, GATEUIL William, GIFFA Tiffany, LALAGÜE Romain, MARIE Charly, MARTIN Anaïs, TELEGUEI Romain, TRENTIN Jonathan
- 9 jeunes volontaires de la commune de Martignas sur Jalle à la découverte des métiers du bâtiment : CHEVALIER Laure, DAUNIS Célia, GAUDE Laeticia, GAYOU Isabelle, GROUSSET Vincent, KUNTZEL Thomas, SANCHEZ Cédric, SPRINGAUX Jean-Baptiste, TASSY Olivia.
- 20 jeunes volontaires de la commune de Foundiongne souhaitant acquérir des compétences dans ces métiers ; MENDY Fabirama, KANDJI Emile Ely Bana, GUEYE Assane, GUEYE Babacar, DIAGNE Papa Mouhamadou, DIAGNE Mamadou Mansour, SAPR Rerigne Saliou M'Backe, BOP Abdoulaye, CAMARA Assane, COULIBALY Samba, DIALLO Abdoulaye, N'GOM Sokhna, DIOP Moustapha Dione, DIOP Babou, DIENE Marie-Thérèse, N'DIAYE Thérèse Eliane Siga, DIONE Mamadou, DIAGNE Sagar, DIOP Sidy, GOMEZ Marie-Claire.
- 1 reponsable de chantier : Jean-Yves GAZARD-MAUREL
- 3 responsables de l'encadrement technique : POUPIN Grégoire, BEN HASSEN Bruno, D'AUBER Patrick.
- 3 responsables de l'encadrement fonctionnel de la municipalité de Martignas : BOESCH Catherine, DEJEANS Arnaud, BASTIDA Michel.
- 3 responsables de l'encadrement fonctionnel de la municipalité de Foundiougne : BA Amadou, LINDOR DIOP Abdoulaye, CISSE Baye Ibrahima.
Compte tenu de la nature et de la diversité des travaux envisagés, il est prévu de mettre en place 8 équipes composées chacune d'un élève "professionnel", d'un ou deux jeunes de Martignas et deux à trois jeunes de Foundiougne. La constitution des équipes évoluera en fonction de l'avancement des travaux.
Horaires prévus :
- du mardi 10/07 au vendredi 27/07
- lundi, mardi, jeudi, vendredi : de 8h à 13h et de 17h à 19h30
- mercredi de 8h à 13h
Soit un total de 97,5 h pour 37 participants, ce qui représente un budjet horaire de 3607,5 h
L'achat de l'intégralité des matériaux et une partie du matériel est effectué chez les commerçants de la ville de Foundiougne.
Les repas de midi seront pris in situ par tous les participants.
6/ L'accueil
Après deux nuits passées à Dakar, ses pots d'échappement, ses bouchons interminables et son brouhaha indescriptible, le groupe débarque à Foundiougne, les batteries chargées à bloc. Sur le bateau qui traverse le Saloum, les jeunes aperçoivent au loin une marée humaine multicolore. Quelle claque ! L'accueil fut impressionnant. 200 à 300 personnes munies de djembé et de sifflets sont présentes au débarcadère. Premier constat : la paisible ville de pêcheurs sait recevoir ses amis. Musique, danse, embrassades : un souvenir qui restera à jamais gravé dans les mémoires des participants.
7/ Les visites et les à côtés du chantier
Première visite pour l'île de Gorée, sur les traces des esclaves puis le Lac Rose. A Foundiougne, plusieurs sorties ont été organisées : visite de la ville en charrette, visite de l'arrière pays sur les traces du Laga, visite de villages de pêcheurs et découverte de la mangrove sur le Saloum, journée dans un village sur une île.
On l'aura compris, les participants ne sont pas restés trois semaines sur le chantier du collège.
L'habitat local :
Sensibilisés aux techniques et aux matériaux utilisés dans le bâtiment, les participants ont pu se rendre compte de la réalité locale. Béton confectionné avec de l'eau saline, poussière dans le ciment. De nombreuses habitations sont menacées à Foundiougne. Mais il suffit de parcourir quelques kilomètres dans la brousse pour découvrir des techniques ancestrales de construction. Des habitants nous ont même ouvert leur porte.
Le sport :
Deux rencontres de football ont été organisées pendant le séjour. L'occasion de refaire France-Sénégal de 2002. C'est dans une ambiance exceptionnelle que les locaux ont mis une véritable raclée aux toubabs. Grâce à leurs victoires, il ont raflé la coupe de la "ville de Martignas".
La danse :
Les participants n'ont pas cessé de "bloquer" (danser). Aussi bien dans les soirées dansantes organisées à Foundiougne que dans les villages où nous avons été reçu.
Le partage des repas :
Chaque midi, les membres du chantier ont partagé les repas au collège.
L'occasion de manger à la sénégalaise et de partager un bon moment de convivialité.
Presque tous les Français ont mis la main à la pâte pour la confection des menus. Tous les jours en effet, deux ou trois jeunes du chantier ont aidé les membres de l'association des femmes chargées des repas du midi.
La photographie :
Des ateliers photo ont été mis en place pendant les trois semaines. Chaque jour deux Foundiougnois ainsi que deux Martignassais-Blanquefortais, encadrés par un journaliste sont partis dans la ville munis d'appareils photo numériques. Un appareil a été mis à la disposition de l'association Batik Foundiougne pour que les Sénégalais continuent la pratique de la photo après la fin du chantier. Cette activité poursuivait plusieurs objectifs :
- Faire découvrir la photo numérique aux jeunes Sénégalais qui, pour la plupart n'avaient jamais utilisé un tel outil.
- Permettre aux Foundiougnois de faire découvrir leur ville à leurs camarades de chantier en petit comité. Ces sorties furent surtout l'occasion d'aller dans les familles sénégalaises (l'appareil photo n'est plus une barrière entre le touriste et l'autochtone mais bien un outil de rapprochement entre les membres du chantier).
- Préparer l'exposition qui a été présentée à la fin du séjour lors d'une grande fête.
Immersion dans les familles :
Les Français ont profité d'une journée de repos pour passer une journée complète dans une famille de Foundiougne. Le but : tisser des amitiés avec des personnes extérieures au chantier.
Dialogue entre femmes :
Les Françaises du chantier ont rencontré les membres de l'association des femmes de Foundiougne pour essayer de comprendre la condition féminine au Sénégal. Suite à cette réunion, une autre rencontre entre jeunes Françaises et jeunes Foundiougnoises a été organisée.
Pêche :
Carpe rouge, thioff, mulets : la pêche fut bonne dans le Saloum. Au-delà de cette sortie en pirogue, les Français ont pu se rendre compte des conditions dans lesquelles travaillent les pêcheurs de la région. Des paysans de la mer qui doivent se battre contre la raréfaction de la faune aquatique, pillée par les navires occidentaux.
La musique :
A l'image de la danse, les participants ont vécu au rythme des percussions sénégalaises. Plusieurs concerts ont même été organisés pendant le séjour avec la troupe KDC composée d'artistes locaux fabuleux.
Le commerce local :
Les Français connaissent désormais la signification du marchandage et du troc ! Les relations avec les commerçants de Foundiougne fut aussi l'occasion de découvrir un artisanat local très riche et d'aborder la problématique de l'argent.
" On veut revenir au Sénégal" ont avoué les participants. Certains réfléchissent déjà à l'organisation d'un chantier international à Foundiougne en 2011"